Un slogan unschooling dit que « vivre c’est apprendre, apprendre c’est vivre ». Les unschoolers ne pensent pas que il y a des moments pour apprendre et de temps ou l’on n’apprend pas. Ils ne divisent pas la vie en temps scolaire ou heures de cours par opposition à du temps de jeu ou temps de loisir. Il n’y a pas de temps extra-scolaire pour un unschooler, chaque minute de chaque jour est un temps d’apprentissage et il n’y a pas de temps distinct consacré à l’éducation.
Est-ce que le unschooling est fait pour tout le monde? Ma réponse est: «Cela dépend». Je pense que TOUS les enfants peuvent apprendre, grandir et s’épanouir en tant que unschoolers. Mais, je pense aussi qu’il faut une envie intense et beaucoup d’enthousiasme pour la vie pour être un parent unschooling. Etre un parent unschooling est un travail acharné. Par exemple, ils doivent développer un niveau très élevé de sensibilité à leurs enfants pour savoir quoi offrir, quand soutenir, quand s’effacer, comment l’enfant souhaite s’occuper, quel besoin de solitude il a, quand il a besoin d’un coup de pouce ou d’un peu d’encouragements, quand s’impliquer davantage, et ainsi de suite… Et les parents doivent être en mesure d’avoir toujours en tête les centres d’intérêts de leurs enfants, en pensant toujours à ce qui les intéressent, ce qui peux créer une rencontre entre le monde et cet enfant là de manière à ce que ça « clique ». Et il faut beaucoup de confiance que l’enfant va apprendre sans pression extérieure.
Nous pourrions suivre un programme – je pourrais organiser quelques heures par jour de « travail scolaire », en insistant pour que mes enfants s’y soumettent. Mais j’ai lu tout ce que je pouvais trouver sur l’apprentissage et j’ai 30 ans d’expérience en enseignement et je sais, au fond de moi, que toute contrainte dans l’apprentissage crée soit une résistance ouverte, soit la passivité ou l’apathie, et je ne souhaite aucune de ces choses là pour mes enfants. Apprendre est une chose agréable – ça peut être difficile – mais c’est également agréable. La contrainte est désagréable et apprendre sous la contrainte c’est désagréable, quelque soit nos efforts pour rendre cela intéressant. Les enfants qui n’ont connu que le plaisir d’apprendre sans contrainte font montre d’une incroyable créativité, de confiance, d’intensité, de concentration, de persévérance, de connaissance de soi, et d’un fort sentiment d’être responsable d’eux mêmes.
Tous les parents ne souhaitent pas que leurs enfants grandissent avec de la volonté et un esprit véritablement indépendant. Et, il est pertinent de se souvenir de « faire attention à ce que vous souhaitez ». Si ce que nous voulons, c’est surtout que nos enfants nous respectent et qu’ils adoptent nos croyances et nos objectifs, le unschooling n’est peut-être pas pour nous. Beaucoup de parents ont une définition générale de «succès» dans leur propre tête, et ce qu’ils veulent pour leurs enfants c’est qu’ils atteignent leur version de succès. Beaucoup veulent que leurs enfants soient une preuve vivante qu’ils ont été de bons parents, ils peuvent même être particulièrement intéressés par les résultats qui impressionneront leurs amis, parents et connaissances. Encore une fois, le unschooling n’est probablement pas le meilleur choix dans ces circonstances là.
Tarifs :
Enfants de 3 à 12 ans :
1/2 journée 23 euros : 9H00 - 13H00 ou 13H00 - 17H00.
1 journée 45 euros : 9H00 - 17H00
30 min supplémentaire possible : 10 euros par 30 min commencer.
Dates :
-Jeudi 6 Juin 2024
-Dimanche 9 Juin 2024 (13h00 - 17H00)
-Mardi 11 Juin 2024
-Jeudi 13 Juin 2024
-Mardi 18 Juin 2024
-Jeudi 20 Juin 2024
-Mardi 25 Juin 2024
-Jeudi 27 Juin 2024
-Dimanche 7 Juillet 2024 (13h00 - 17H00)
-Mardi 9 Juillet 2024
-Jeudi 11 Juillet 2024
-Dimanche 14 Juillet 2024 (13h00 - 17H00) complet !
-Mardi 16 Juillet 2024 complet !
-Jeudi 18 Juillet 2024 complet !
-Mardi 23 Juillet 2024 complet !
-Jeudi 25 Juillet 2024 complet !
-Mardi 30 Juillet 2024 complet !
-Jeudi 27 Juillet - Samedi 29 Juillet 2023 de 10h00 à 13H00
Baby Warriors, Atelier Yoga Capoeira, 3 - 7 ans
-Jeudi 27 Juillet et Vendredi 28 Juillet 2023 de 14h00 à 17H00
et Samedi 29 Juillet de 10h00 à 13H00.
Warriors Kids Club, Atelier Yoga Capoeira, 8 - 12 ans
100 euros, Atelier complet (3 jours) par enfant.
- Forest School MAREZIA.
- La Pédagogie MONTESSORI.
- Qu'est ce que l'Instruction en Famille (IEF) ?
- Forest School école ouverte sur la nature.
- Unschooling.
- Cours par correspond.
- Alfie Kohn.
- Les Piliers de la Méthode Gordon.
- Steiner-Waldorf.
- La pédagogie alternative de l’école Steiner-Waldorf : Pourquoi
?
- La pédagogie alternative de l’école Steiner-Waldorf : Pour qui ?
- La pédagogie alternative de l’école Steiner-Waldorf
: Comment ?
- Une démarche vers la qualite.
- La méthode Freinet.
- Éducation alternative: la méthode Freinet, qu'est-ce que
c'est ?
- Sudbury Valley.
- Ce qu’il faut savoir sur les écoles démocratiques.
- Qu’est-ce que la pédagogie Dalton?
Internatinal Forest School.
Éducation multilingue Anglais – Français.
(Néerlandais)
3 – 12 ans (groupe enfants)
12 - 18 ans (groupe ados)
6 enfants maximum par groupe
Depuis juillet 2019.
Maria Montessori, devient en 1896 première femme médecin en Italie. Impliquée dans des recherches sur l'éducation, elle crée en 1897 la "Casa dei bambini",
une classe expérimentale qui deviendra un laboratoire de recherche pédagogique, où elle développe un matériel didactique pertinent utilisé aujourd'hui dans le monde entier.
Se basant sur l'observation, Maria Montessori propose d'accompagner les enfants vers plus d'autonomie tout en respectant leur rythme et leur singularité.
Pour permettre à chacun de découvrir son potentiel, l'adulte aide au développement naturel de l'enfant par :
• La préparation d'un environnement adapté
• Le respect du libre choix d'activité
• La prise en compte des périodes sensibles
• Un accompagnement patient et bienveillant.
En France, contrairement à une idée très répandue, ce n'est pas l'école qui est obligatoire, mais l'instruction, pour tous les enfants de
3 à 16 ans.
Cette instruction peut ainsi être donnée dans la famille, par choix ou lorsque l'enfant ne peut être scolarisé dans un établissement.
L'instruction est dispensée par les
parents ou une personne de leur choix.
L'enseignement peut se faire avec le support de cours par correspondance ou non. Les parents sont libres de choisir leur progression pédagogique tout comme les supports utilisés, avec pour objectif d'amener
l'enfant à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture à 16 ans. Afin de vérifier que les droits des enfants à l'instruction est respecté, les familles sont soumises à une
enquête bisannuelle de la mairie et à un contrôle annuel de l'instruction par la Direction des services départementaux de l'Education Nationale.
Les Forest Schools ont le vent en poupe. Le concept d’école en forêt date de 1927 avec la création de Laona, dans le Wisconsin, la première école du genre. Plus tard, dans les années 1950, le concept fit des émules et se popularisa en Suède, en Allemagne, au Danemark et dans plusieurs pays européens. Aujourd’hui, il y en a de plus en plus en Angleterre, en Allemagne, en Scandinavie, aux Etats-Unis. En France, les Forest Schools ou écoles dans la nature commencent doucement à émerger. Un mouvement de pédagogie par la nature est en train de se mettre en place. Si vous êtes à la recherche d’une éducation orientée nature, lisez cet article.
Forest School, Waldkindergarten ou l’école en nature
Une école en nature est, comme son nom l’indique, une structure scolaire où on fait classe dans la nature un à plusieurs jours par semaine, qu’il s’agisse d’une forêt, d’un bois, d’un jardin, d’un pré, d’une montagne, d’un lac, d’une ferme… Il existe même une Beach School, sur la mer ! (cette école sur la plage a ouvert dans les îles Canaries en septembre 2016). Ces écoles reposent sur la pédagogie de l’Outdoor Education, c’est-à-dire une éducation hors les murs. Ce sont généralement des crèches, des jardins d’enfants et des écoles maternelles, mais on trouve également des écoles élémentaires voire des collèges qui tirent bénéfice de l’instruction au grand air. Plutôt que d’être enfermés dans une salle toute la journée ou d’être confrontés à des écrans, les enfants scolarisés dans de tels établissements peuvent explorer la nature, respirer un air pur, être sensibilisés à l’environnement, apprendre et acquérir des connaissances et compétences variées dans les bois. Les enfants sont encouragés à creuser la terre, grimper dans les arbres, jouer dans les flaques, fabriquer des objets, suivre des empreintes, faire un feu, etc. Des expériences dont manquent cruellement la majorité des enfants des villes dont le mode de vie trop sédentaire aboutit à un mal nommé le Nature Deficit Disorder ou syndrome de déficit de nature. Concrètement, nos enfants sont coupés de la nature et passent trop de temps à l’intérieur, ce qui génère des problèmes de santé importants (hyperactivité, anxiété, troubles de la concentration, problèmes cardio-vasculaires, obésité, stress, dépression, etc.). Grâce aux Forest Schools, les enfants renouent avec la nature et profitent de ces bienfaits. « La nature est un espace d’explorations et d’expériences sans limite, explique Sarah Wauquier, auteure du livre Les Enfants des bois. Un espace de jeu et d’apprentissage pour les enfants, mais surtout un outil pédagogique pour le développement de leur lien à la vie. Les trois buts principaux sont le plaisir de l’enfant, son développement intégral, et lui permettre de fonder une relation émotionnelle à la nature ». Équipés si nécessaires de vêtements imperméables et chauds, les enfants sont dehors tous les jours et par tous les temps.
Les bénéfices d’une éducation ancrée dans la nature
Il a été démontré et constaté que l’éducation dans et par la nature avait de multiples vertus. Voici les bénéfices de la pédagogie par la nature :
1 – Les enfants sont moins stressés, plus détendus :
Le fait de pouvoir bouger dehors à loisir au lieu de rester dans un espace confiné détend et apaise les petits.
2 – Les enfants sont plus agiles et plus endurants :
En grimpant librement dans les arbres, en s’asseyant sur les branches, ils développent leur motricité globale et leur sens de l’équilibre. Ils sont également plus endurants, développant une belle énergie.
3 -Les enfants sont en meilleure santé :
Comparés à ceux qui fréquentent les écoles traditionnelles, les enfants qui fréquentent les Forest Schools ou Waldkindergarten sont en meilleure santé, ont de meilleurs systèmes immunitaires, souffrent moins d’allergies. Passer du temps dehors renforce le système immunitaire.
4 – Les enfants socialisent et coopèrent :
Instinctivement, les grands aident les plus petits. Cette coopération ne se ressent pas en classe où c’est plutôt le règne du chacun pour soi.
5 – Les enfants entrent moins en conflit :
Les enfants pratiquent des jeux « guerriers », transforment les branches en armes. Cela fait partie d’un jeu symbolique qui les rend moins agressifs par ailleurs car cela leur permet de canaliser leur agressivité et énergie.
6 – Les enfants sont plus respectueux et plus conscients de leur environnement :
En étant dès le plus jeune âge sensibilisés au respect de la nature, les enfants développent un attachement particulier à la nature. Cela leur restera plus tard et ils auront à cœur de la préserver. Ce qui ne sera pas le cas des enfants coupés de la nature qui ont plutôt peur d’elle.
7 – Les enfants ont une meilleure confiance en soi :
Ils développent une confiance en soi en prenant des risques, ont de bonnes capacités à prendre des décisions et à s’autodiscipliner.
8 – Les enfants sont plus intelligents :
Le contact avec la nature améliorent la mémoire, l’attention, la concentration et les capacités cognitives.
9 – Les enfants sont plus autonomes :
Il y a moins d’accidents dans la forêt qu’en école normale car les enfants laissés en autonomie apprennent à être responsables. Ils développent un esprit d’initiative.
10 – Les enfants sont plus créatifs :
Ils utilisent leur imagination pour créer des objets à partir d’éléments naturels. Ce jeu imaginatif où les objets sont transformés d’innombrables façons est une composante essentielle de la pédagogie de ces écoles. Ce jeu symbolique développe la pensée abstraite et la compréhension des relations spatiales.
11 – Les enfants ont de meilleures compétences scolaires :
La classe dehors favorise tous les domaines d’apprentissage et les langages : le langage du corps, le langage verbal, le vocabulaire… D’autres compétences sont induites par l’activité dans la nature : l’esprit logique, le repérage dans le temps et dans l’espace, la connaissance du vivant, des plantes, des animaux… Dans une Forest School, les enfants vivent les choses, alors qu’à l’intérieur, les situations sont créées de manière artificielle.
Le unschooling est à la fois facile et difficile à décrire. Le moyen facile est de dire que unschooling signifie « pas d’école », mais il est beaucoup plus difficile d’expliquer ce que nous faisons en lieu et place de l’école.
Unschooling signifie ne pas dépendre des méthodes scolaires. C’est à dire pas de plans de leçon, pas de programme, pas de devoirs, pas de quiz ou tests, pas besoin de mémoriser, et pas de notes. Le parent ne devient pas l’enseignant de l’enfant. On ne recrée pas une école miniature à la maison.
Au lieu de cela, les unschoolers mettent l’accent sur une vie riche et stimulante, une vie ensemble. C’est tout. Vraiment. Nous ne faisons pas «l’école», au contraire, nous nous concentrons sur une vie remplie d’opportunités, de possibilités et d’expériences. Les enfants humains sont nés apprenants. Littéralement. L’objectif du unschooling est de préserver cet amour de l’apprentissage et cette intense curiosité pendant que les enfants grandissent.
Comment faisons-nous cela? Dans la pratique, c’est très différent d’une famille unschooling à une autre. « Nous suivons nos intérêts », est l’hymne de l’unschooler. Et, les intérêts de chaque famille permettent tous les types d’apprentissage: histoire, mathématiques, écriture, musique, lecture, sciences, et toutes les choses de la vie réelle qui sont utiles et intéressantes. Mais nous ne les considérons pas comme des «matières». Nous les considérons simplement comme des choses intéressantes, amusantes, fascinantes… quelque chose que nous avons envie de découvrir plus avant… ou pas. Une chose en entraîne une autre et la vie suit son cours et les enfants apprennent et les parents apprennent et la vie est pleine de possibilités partout où nous regardons.
Il est naturel pour les gens d’apprendre, chacun à sa manière. Il est naturel pour les enfants de vouloir comprendre le monde autour d’eux. Ils souhaitent rejoindre le monde des adultes et devenir eux-mêmes des adultes compétents et capables. Ils se démènent pour cela, de la façon qui leur est propre et naturelle. Les parents unschooling travaillent à créer un environnement familial qui soutien le désir naturel de l’enfant d’apprendre et de grandir.
Chaque enfant est unique. Il fait l’expérience du monde d’une manière qui lui est propre et s’exprime d’une manière différente de toute autre personne. Il n’existe aucun programme dans le monde qui soit conçu spécifiquement et dynamiquement pour un enfant en particulier, mais pourtant le mode de vie unschooling peut fournir une expérience d’apprentissage 100% individualisée. Les unschoolers n’apprendront peut être pas exactement ce que les professionnels de l’éducation et les éditeurs de manuels pense qu’ils devraient-faire, en ce sens, ils ont des lacunes dans leur apprentissage. Mais ils vont aussi apprendre des tas de choses qui ne sont pas inclus dans la listes des « apprentissage standards. » Ce qu’il est important pour une personne d’apprendre n’est pas nécessairement important pour une autre et nous n’avons pas vraiment de moyen de prédire ce qu’il sera important de savoir à l’avenir. Par contre, nous savons que l’apprentissage forcé ou contraint n’est pas durable et que ce qu’on « enseigne » aux enfants ne sera « appris » de manière durable que si c’est une chose qui les intéresse.
Les unschoolers gardent également à l’esprit que le calendrier des apprentissage s’étale en réalité sur toute la vie. Nous ne nous inquiétons pas de savoir si un enfant est « au niveau » parce que nous savons que les enfants apprennent tout le temps et qu’ils finiront par apprendre ce qu’ils ont besoin de savoir pour les raisons qui sont les leurs. Nous ne nous inquiétons pas de savoir s’ils vont manquer quelque chose d’important, parce que, si une chose est importante, ils vont s’en rendre compte d’eux même et trouver une façon de l’apprendre.
Pédagogie par la nature.
Internatinal Forest School.
ÉducationmultilingueAnglais–Français.
Éducation alternative: la méthode Freinet,
qu'est-ce que c'est ?
La méthode Freinet prône plus d'indépendance et d'autonomie pour l'enfant.
Travailler en groupe, développer son esprit critique et acquérir plus d'indépendance dans l'apprentissage: la pédagogie Freinet place l'enfant au coeur du projet éducatif. Découvrez les grands principes de cette méthode française.
La méthode Freinet a pour objectif de transformer en profondeur les modes éducatifs. L'autorité et l'apprentissage par la répétition sont délaissés au profit d'une plus grande autonomisation. Le but, permettre à l'enfant de développer ses capacités à son rythme. Passage en revue des principaux points à retenir.
Les racines d'une pédagogie
La pédagogie Freinet a été mise au point par Célestin Freinet et sa femme, Elise, au début du XXe siècle. Instituteur de formation, Célestin Freinet a été touché au poumon au cours
de la Première Guerre mondiale. Une blessure qui lui a laissé des séquelles, notamment des difficultés pour s'exprimer.
Cela l'a poussé à mettre au point une méthode éducative plus active pour les élèves, où le maître aurait une place moins centrale. En 1922, Célestin Freinet visite l'école d'Altona, une ville près de Hambourg en Allemagne. Dirigée par Heinrich Siemss, on y prône une éducation sans autorité ni discipline, où se pratiquent des "promenades scolaires". Autant de pistes de réflexions pour Célestin Freinet qui élabore peu à peu sa propre pédagogie.
La philosophie de l'éducation Freinet
Selon Célestin Freinet, l'enfant apprend avant tout par tâtonnement expérimental. Son but est donc de sortir du carcan figé d'un enseignement fondé sur un rapport hiérarchique entre maître et élève.
"Il s'agit de laisser les enfants émettre leurs propres hypothèses, faire leurs propres découvertes, éventuellement constater et admettre leurs échecs mais aussi parvenir à de belles réussites dont ils peuvent se sentir les vrais auteurs, écrit-il dans ses Oeuvres pédagogiques (éd. Seuil). Les résultats? Une motivation très forte, une implication immédiate de chaque enfant, qui acquiert ainsi confiance en lui et en ses possibilités de progresser par lui-même. L'intérêt réside aussi dans le fait qu'il est inutile d'apprendre par coeur quelque chose que l'on a découvert par le tâtonnement expérimental: on s'en souvient sans effort."
Une philosophie qui ressemble à la pédagogie élaborée par Maria Montessori en Italie en 1907. Cette volonté perdure encore aujourd'hui dans les écoles Freinet, comme le stipule la charte de l'Icem (Institut de coopération de l'École moderne), qui recense toutes les écoles en France inspirées de la philosophie de Célestin Freinet.
Les grands principes
L'éducation Freinet se fonde sur une volonté de mettre l'enfant au coeur du projet éducatif. L'autorité n'est pas considérée comme une valeur cardinale, essentielle pour transmettre des connaissances. On cherche plutôt à valoriser l'expression de l'enfant de manière libre. On leur laisse également la possibilité de communiquer entre eux sans entrave. Cette liberté de ton est également favorisée par une mesure symbolique forte: l'abolition de l'estrade du maître ou de la maîtresse. L'enseignant ne domine plus la classe mais se met à son niveau.
Au quotidien, le travail de groupe est valorisé, quelle que soit la matière étudiée. Pour toujours plus d'indépendance et d'autonomie, les enfants sont encouragés à former eux-mêmes leurs groupes de travail.
L'assimilation des connaissances n'est pas envisagée de manière classique non plus. Dans la pédagogie Freinet, on s'efforce de respecter au mieux le rythme de chacun. Les élèves élaborent avec le maître un plan général de travail pour la semaine, ainsi qu'un plan individuel où chacun inscrit les tâches qu'il veut accomplir sur la semaine. Une bonne manière d'envisager un parcours individualisé, sans être tributaire du rythme des autres élèves.
"Individuellement, chaque élève prépare en début de semaine son plan de travail et on fera collectivement le bilan de ce qui aura été réalisé. Des plannings permettent de vérifier si certains points du programme n'ont pas été trop négligés. Une plus grande souplesse encourage finalement à travailler davantage, en n'hésitant pas à consacrer du temps pour un travail passionnant, quitte à mettre les bouchées doubles pour les autres travaux nécessaires", explique le site de l'Icem. Autre spécificité, l'utilisation de fichiers auto-correctifs permettant aux enfants de travailler à leur rythme, et surtout de se corriger eux-mêmes.
Enfin, pour favoriser le dialogue et la pensée au sein de la classe, une "boîte à idées" est souvent déposée dans la classe. Les élèves sont encouragés à avoir un temps de parole pour discuter entre eux et résoudre un problème en commun. Et développer leur sens critique.
Si on recense aujourd'hui encore peu d'écoles entièrement calquées sur la méthode Freinet, de plus en plus d'enseignants s'en inspirent au quotidien dans leur méthode éducative.
Ce qu’il faut savoir sur les écoles démocratiques :
Révéler la vraie nature de chaque enfant, libérer son plein potentiel et lui permettre d’être qui il
est, tel est le crédo des écoles démocratiques.
Comme leur nom l’indique, elles s’organisent et orientent l’enseignement qu’elles transmettent à travers le fondement de notre société: la démocratie.
La voix d’un enfant comptera et sera entendue au même titre que celle d’un adulte.
Les élèves sont libres de s’exprimer et sont d’ailleurs fortement encouragés à le
faire.
Ces écoles démocratiques s’émancipent de toutes formes de programmes scolaires préétablis.
En effet, ces écoles dites “hors contrat” doivent transmettre le socle
commun de connaissances, de compétences et de culture mais n’ont pas à suivre le programme de l’Éducation Nationale pour y parvenir.
Elles laissent le soin aux élèves d’établir eux-même
le déroulement de leurs journées.
Pour l’instant, la mouvance des écoles démocratiques en France en est à ses débuts. La première a vu le jour à Dijon en 2014 sous le nom de La croisée des chemins. Par la suite, l’École Dynamique a ouvert ses portes à Paris.
Toutes deux s’inspirent de la Sudbury Valley School fondée en 1960 aux États-Unis qui est à l’origine de ce concept.
A l’heure actuelle, de nombreux projets de création d’écoles sont en cours.
Le principe est donc relativement simple mais essentiel: laisser les enfants jouer, discuter, rigoler, réfléchir, découvrir, s’organiser, en somme les laisser vivre!
Certains se passionnent de piano, de tricot, de trampoline pendant que d’autres organisent des voyages ou élaborent des stratégies pour réaliser leurs projets.
Les professionnels et enseignants l’affirment, les enfants sont naturellement avides de connaissances et souhaitent découvrir le monde qui s’offre à eux. Ils ont besoin de liberté et d’autonomie pour se responsabiliser.
Bien sûr, encore très jeunes, ils ne peuvent être livrés à eux-même et ont besoin d’un guide. Benjamin, membre de l’équipe de l’École Dynamique nous explique: “Nous sommes des faciliteurs, si un élève nous dit qu’il veut apprendre le russe on peut l’aider à trouver quelqu’un qui parle le russe ou lui conseiller de former un groupe”.
Pour le fondateur de cette école, Ramïn Farhangi, la bonne marche et la réussite de cette méthode démocratique est due à la mixité des âges. En effet, les enfants sont mélangés et apprennent les uns aux autres.
Les plus jeunes s’imprègnent du langage plus travaillé des plus grands tandis que ces derniers apprennent à prendre soin des plus petits et à leur transmettre leurs connaissances formant ainsi un cercle vertueux.
Au sein de ces écoles alternatives on
croit en l’apprentissage naturel.
De la même façon que l’on apprend à marcher ou à parler, l’enfant acquiert toutes les connaissances et savoirs dont il a besoin en suivant son propre rythme. Il aura également
la possibilité d’étudier en profondeur et durant le temps qu’il le souhaite un domaine qui l’intéresse particulièrement.
Il s’agit d’apprendre moins mais d’apprendre mieux : “comme n’importe qui l’enfant passera à coté d’une infinité de savoirs, on ne peut jamais tout savoir” argumente Ramïn Farhangi.
Seul point noir mais pas des moindres: le coût de scolarité. Ces écoles démocratiques ne bénéficient pas de subventions de la part de l’État. Ainsi, les frais de scolarité sont à la charge des parents créant de fait un clivage économique et social très regrettable.
La pédagogie Dalton a été développée par Helen Parkhurst (1887-1974). En tant que jeune enseignante dans une école rurale américaine, elle a été confrontée au défi de devoir enseigner un groupe hétérogène d'élèves âgés de 4 à 14 ans dans une même classe. Elle s’est rapidement rendu compte que dans de telles conditions, elle ne pouvait pas répondre aux différentes exigences de chaque individu en restant à un enseignement traditionnel. C’est pourquoi elle a développé un principe de cours qui a permis aux enfants de s’approprier les contenus de façon aussi indépendante et individuelle que possible en travaillant le plus souvent possible en binômes, en groupe et en individuel.
Le principe de la pédagogie Dalton ressemble à celle de Montessori, mais ce dernier se réfère principalement à l'enseignement primaire, tandis que Parkhurst a développé une méthodologie particulièrement adaptée à l'apprentissage indépendant dans les groupes d'âge de l'école secondaire.
À New York, Parkhurst ouvre sa propre école, The Dalton School, qui existe encore de nos jours et est l'une des écoles les plus prestigieuses des États-Unis. De nombreux chercheurs, artistes et autres célébrités en ont émergé. Parkhurst décrit ses expériences dans sa publication principale Education on the Dalton Plan.
Une simple constatation est qu’on est le plus susceptible de retenir ce qu’on fait soi-même. Pour « faire soi-même » néanmoins, il faut du temps, il faut, dans les limites du cadre scolaire, pouvoir librement en disposer et l’investir selon ses besoins. En effet, suivre ses intérêts et sa motivation a une énorme influence sur le rythme individuel et donc le succès d'apprentissage de chacun.
Le concept pédagogique présenté ici est actuellement mis en œuvre dans des écoles dans le monde entier, en Europe particulièrement aux Pays-Bas et en Allemagne. Alors que nous nous rallions aux principes de la pédagogie Dalton, notre école suivra son propre chemin dans sa conception pédagogique.
Nos élèves sont systématiquement initiés à l'apprentissage en autonomie et à la coopération avec leurs camarades de classe. Pendant le reste du temps, l’apprentissage à notre école se fait également par le biais de cours traditionnels.
Dès le début, notre objectif était de rendre les cours et l’apprentissage de nouveau plus attrayants et plus efficaces tant pour les élèves que pour les enseignants.
Cette visée se décline comme suit:
À l'École internationale de Mondorf-les-Bains, nous avons décidé de poursuivre ces objectifs en faisant ses principes qu’Helen Parkhurst décrit dans Education on the Dalton Plan – Liberté encadrée, responsabilité, coopération, autonomie – les lignes de conduite de notre enseignement et de notre éducation
Les unschoolers ont aussi des objectifs, qui guident nos interactions avec nos enfants au quotidien. Nous voulons que nos enfants découvrent leur propres passions et qu’ils y sautent à pieds joints, en ayant confiance en eux même et en la vie. Nous voulons que nos enfants sachent, au plus profond d’eux-mêmes, qu’ils sont forts et capables et peuvent faire leurs propres choix individuels. Nous voulons qu’ils soient des libres penseurs autonomes, quitte à s’opposer à la culture dominante et également à la contre-culture. Nous voulons des enfants capables de penser par eux-mêmes et faire ce qu’ils estiment être juste.
Mais par dessus tout, nous voulons des enfants heureux d’être en vie, aujourd’hui et demain.
https://apprendreenliberte.wordpress.com
Cours
par correspond :
Les cours par correspondance sont avec les cours particuliers, les cours collectifs et les cours en ligne l'une des principales options de soutien scolaire. Les cours par correspondance sont proposés dans toutes les matières, de la grande section de maternelle au Bac.
Principe du cours par correspondance
Cours par correspondance : pour qui ?
Après autorisation de l'inspecteur d'académie du lieu de résidence, ces élèves peuvent suivre via des organismes spécialisés une scolarité par
correspondance conforme à la législation.
Pour les enfants qui souhaitent du soutien scolaire ponctuel pendant l'année, les cours par correspondance peuvent être une solution, mais attention :
Devenir de meilleurs parents ? Beaucoup de guides pratiques à l'usage des parents posent comme objectif implicite : « Comment obtenir l'obéissance des enfants ? » Et proposent différentes techniques
pour contrôler les enfants, diverses formes de punitions ou de récompenses. L'auteur cite de nombreuses recherches qui montrent la nocivité de toutes ces méthodes. Plutôt que de proposer une méthode, Alfie Kohn préfère
poser la question suivante : « Quels sont les besoins des enfants et comment résoudre les conflits ? » Il s'agit de faire avec les enfants plutôt que de faire faire aux enfants. Or, un besoin fondamental des enfants est l'amour inconditionnel,
Alfie Kohn nous invite alors à nous reconnecter à celui-ci, et à examiner avec réalisme et honnêteté les raisons qui peuvent nous en éloigner.
De réflexion approfondie, sur nos pensées,
nos sentiments et nos actes envers nos enfants. Conférencier et auteur américain, Alfie Kohn intervient dans les domaines de l'éducation, de la psychologie et de la parentalité. "TIME Magazine" le décrit comme le critique
américain ayant "le plus honnêtement et vivement dénoncé les notes et la compétition à l'école". Alfie Kohn est également reconnu pour ses travaux de recherche sur la parentalité et les schémas
traditionnels d'éducation via les systèmes de punitions et de récompenses. Alfie Kohn est auteur de 13 livres à ce jour, "Aimer nos enfants inconditionnellement" est son premier livre traduit en français.
Le mode de communication que vous utilisez avec vos enfants, la façon dont vous les écoutez, la manière de vous faire entendre, et la façon dont vous résolvez les conflits avec eux, sont des compétences essentielles pour toute la vie ! Et nous pouvons tous les acquérir !
La méthode Gordon, repose sur trois piliers
ECOUTE
ACTIVE
L'Ecoute Active est l'un des piliers de la Méthode Gordon. En participant à un Atelier Parents, vous aurez de nombreuses occasions pour apprendre à utiliser concrètement
ce type d'écoute.
L'Ecoute Active est plus que le silence. L'écoute active consiste à écouter l'enfant avec attention, en accueillant vraiment ce qu'il dit, mais aussi ce qu'il ressent. Et cela
sans chercher immédiatement à donner une solution.
Lorsque l'enfant vit un problème (il est triste à cause de ses copains, inquiet pour un contrôle à venir...), c'est le moment de se mettre en
Ecoute Active. La réponse du parent est simplement un reflet du message de l'enfant.
Le parent reformule ce qu'il entend, ou ce que l'enfant ressent, montrant activement qu'il se met à l'écoute de ce que
vit son enfant.
L'Ecoute Active nous permet de développer notre capacité à aider notre enfant et à le conduire vers l'autonomie. Pour la majorité des parents, l'Ecoute Active
est une réponse nouvelle et inhabituelle, qui demande du temps et de la pratique !
AFFIRMATION DE SOI : MESSAGE-JE
Quand notre enfant fait ou dit quelque chose qui ne nous plaît pas,
comment lui poser des limites
? Comment trouver la juste voie entre mal dire et ne pas dire ?
Le Message-Je permet de dire à l'enfant ce que l'on vit comme inacceptable, sans le blâmer.
Il permet aux parents d'affirmer leurs besoins en responsabilisant l'enfant, et en lui donnant envie de collaborer.
Le message-Je est composé de trois parties : exprimer les FAITS objectifs, expliquer les EFFETS tangibles et concrets sur soi, et donner son RESSENTI.
Emettre un Message-Je demande en premier lieu aux parents d'identifier ce qu'ils ressentent face au comportement de leur enfant. Quand on est irrité, inquiet ou en colère, communiquer avec un Message-Je est souvent efficace. On parle alors de soi, sans poser de jugement sur l'enfant. Cela permet d'être véritablement entendu !
Les conflits font partie de la vie, et tout particulièrement de la vie avec nos enfants !
Ce qui est important dans les conflits, c'est la façon dont on les aborde. Très souvent, nous n'avons dans notre "boîte à outils" de parents
que deux options pour résoudre les conflits, et nous essayons de faire au mieux en naviguant entre ces deux alternatives :
► Etre autoritaire (le parent gagne / l'enfant perd)
► Etre laxiste (l'enfant gagne / le parent perd)
Thomas Gordon a mis au point une alternative à ces méthodes gagnant-perdant :
► La Résolution de Conflit sans Perdant.
Cet outil permet de trouver une solution qui répond à
la fois aux besoins de l'enfant et aux besoins du parent.
Apprendre à résoudre les conflits efficacement et sans perdant renforce la relation parent-enfant !
La pédagogie alternative de l’école Steiner-Waldorf :
Pourquoi ?
La transmission
des savoirs ne suffit pas.
La crise de l’école montre partout la limite des systèmes d’enseignement qui visent exclusivement l’entraînement de l’intellect et la transmission des savoirs abstraits. L’absence
d’un pluralisme pédagogique véritable prive notre pays des expériences et de l’émulation qui pourraient le conduire à considérer des voies de changement insuffisamment explorées jusque-là.
L’école Steiner-Waldorf, depuis 75 ans, est fondée sur l’idée de la liberté de l’homme, convaincue que l’amour, la confiance et l’enthousiasme, aux lieu et place de l’ambition, la crainte et la
compétition, dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur seront indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d’existence, en contribuant au progrès de l’homme.
Croire en chaque enfant
Accueillir l’enfant à l’école, cela signifie le reconnaître dans sa personne individuelle, établir avec lui une relation de confiance et de responsabilité dans
la continuité. Lorsque ces bases sont posées, l’école peut alors répondre aux besoins fondamentaux de l’être humain en développement qui lui est confié. La tâche de l’enseignant devient
alors de favoriser l’épanouissement de chaque enfant dont il a la charge, de l’accompagner vers la découverte de sa voie originale.
La pédagogie alternative
de l’école Steiner-Waldorf :
Pour qui ?
Pour tous les âges, de la maternelle au Lycée
Une école complète, pratiquant la pédagogie
alternative Steiner-Waldorf est un établissement intégré : maternelle, primaire et secondaire, accueillant des élèves du jardin d’enfants (trois ans environ) aux classes de lycée. Elle reste à taille humaine
: 400 à 450 élèves, 25 à 30 élèves par classe.
Pour tous les publics
L’établissement est accessible à tous les enfants sans distinction d’aucune sorte, ethnique,
sociale, politique ou religieuse. L’école Steiner-Waldorf considère que les activités politiques, confessionnelles ou commerciales ne relèvent pas de ses buts. Elle refuse le sectarisme sous toutes ses formes.
Dans
le monde entier
Répondant à une demande en constante évolution, cette pédagogie alternative se développe dans le monde entier (voir « les écoles »).
Un accueil adapté
à tous les enfants
Tous les enfants sont susceptibles de s’intégrer et de réussir dans le cadre de la pédagogie alternative Steiner-Waldorf : qu’ils soient plutôt intellectuels, manuels, artistes
ou même qu’ils aient des difficultés particulières. Le dialogue constant entre parents et enseignants permet de définir pour chaque enfant le parcours le mieux adapté.
La pédagogie alternative de l’école Steiner-Waldorf : Comment ?
L’unité des cycles d’enseignement pour réussir
L’organisation de l’établissement,
de la maternelle au lycée, établit les bases de la continuité, élément essentiel de la progression harmonieuse de l’élève et du traitement préventif de l’échec scolaire. Elle évite
les ruptures aux étapes de plus grande fragilité de l’enfant : entrée en scolarité, entrée au collège, adolescence, orientation.
L’accueil périscolaire : le jardin d’enfants
Avant l’entrée dans le cycle primaire, on offre à l’enfant la possibilité de vivre des expériences multiples et riches à travers le jeu, les contes, les rondes, les mouvements, les rythmes, les couleurs, les
sons, le chant auxquels il se lie par sa faculté d’imiter l’adulte. Cela favorise un développement harmonieux des facultés préliminaires (spatialisation, etc.) qui va permettre d’installer celles-ci avec plus de
sécurité et de profondeur.
Les classes primaires
Les apprentissages proprement scolaires commencent à l’âge de sept ans environ. Un même professeur principal, assisté de professeurs
spécialisés (langues, art, activités manuelles, sport), prend en charge une classe d’âge pendant toute la durée du cycle primaire. L’enseignement procède par images vivantes. L’enfant fait d’abord
les choses avant de les aborder par l’abstraction.
Le secondaire
Disposant d’une meilleure maîtrise du principe de causalité, l’adolescent peut progresser maintenant vers l’abstraction et développer
un jugement réellement autonome. Toutes les matières sont enseignées dans l’optique d’un éveil aux problèmes du monde actuel et à la responsabilité de l’homme en tant qu’acteur dans le
monde. L’enseignement est confié à une équipe de professeurs spécialistes de leur discipline qui interviennent dans les différentes classes du collège et du lycée pour garantir la cohérence de l’accompagnement
des élèves et de leur progression.
Autonomie et convergence avec l’Éducation nationale
L’établissement recherche une pleine autonomie tant au plan de la pédagogie qu’à
celui des programmes. Il s’astreint cependant à rejoindre des paliers de convergence avec les programmes de l’Education nationale de façon à permettre la mobilité des élèves qui la souhaitent.
L’objectif
poursuivi est l’épanouissement aussi large que possible de toutes les potentialités, intellectuelles, artistiques, manuelles, corporelles de l’élève. Il n’y a donc pas d’orientation précoce en cours
de scolarité. Tous les élèves, quelles que soient leurs capacités, poursuivent ensemble leur scolarité jusqu’à 17 ans. A partir de la seconde, des enseignements optionnels sont offerts aux élèves
qui se préparent aux examens.
Des méthodes originales
L’intégration sociale
L’un des objectifs de l’école est de former de futurs citoyens qui trouveront
leur place dans la société et de les préparer à enrichir la vie sociale de leurs potentialités et aspirations individuelles. Le respect de chaque enfant doit permettre aux moins doués intellectuellement d’accéder
à un niveau de culture générale satisfaisant, cependant que les moins manuels trouvent une stimulation dans l’exercice des activités pratiques et artistiques. Les stages en troisième dans le monde agricole, en seconde
et en première dans le monde industriel et social, ancrent leurs connaissances théoriques dans la réalité. Le fait que ces enfants grandissent ensemble pendant plusieurs années permet d’insister sur l’attention
aux autres et offre l’avantage de les sensibiliser aux règles qui régissent la vie en société.
L’ouverture sur le monde
Notre société est ouverte sur le monde. Dans la pédagogie
alternative Steiner-Waldorf, l’apprentissage de deux langues vivantes commence dès le cours préparatoire. De nombreux échanges avec d’autres écoles Steiner-Waldorf à l’étranger (Allemagne, Angleterre,
Canada, États-Unis, etc.) favorisent la consolidation des acquis. Mais la compréhension d’autres cultures commence par l’apprentissage de la nôtre. L’éducation civique et l’histoire de notre civilisation ou
celle des religions sont des bases indispensables à l’ouverture d’esprit.
Évaluation des études
Suivi, rapports et notations
Le suivi par le même professeur
(instituteur) durant tout le premier cycle offre à celui-ci la meilleure possibilité d’évaluer exactement où se trouve chacun de ses élèves dans sa progression. Les rapports constants des professeurs entre eux
et avec les parents permettent de mener à bien les missions d’évaluation. Parce que les notes ne sont qu’un reflet partiel des connaissances de l’enfant, elles sont remplacées, pour le cycle primaire, par un rapport annuel
présentant un portrait de l’enfant et de son comportement. Il témoigne du parcours de l’élève et de son atteinte des objectifs fixés, il décrit ses points forts et ses points faibles. À partir du
collège, l’adolescent a acquis une maturité suffisante pour ne pas conditionner l’acquisition des connaissances à l’obtention d’une note. Les bulletins sont alors plus fréquents et un système de notation
classique est introduit.
Travail de fin d’étude (« chef-d’œuvre »)
Pendant la durée de sa douzième classe (1re des lycées), chaque élève est invité
à produire un travail individuel sur un sujet original de son choix : réalisation manuelle ou artistique, littéraire, scientifique, technique ou sociale. Ce chef-d’œuvre comporte une partie pratique, une étude théorique
et une présentation orale devant l’ensemble de l’école : invités, professeurs, parents et camarades. Là encore l’élève est amené à montrer les degrés de maîtrise et d’autonomie
qu’il a atteints et à témoigner de ses aptitudes et résultats.
Les résultats du bac
Moins d’élèves sur le bord du chemin
Une étude menée sur les six premières
promotions d’élèves issues d’un établissement Steiner-Waldorf venant de se doter des classes de lycée (seconde et première) a montré que 63% des élèves repérés au niveau d’une
classe équivalente d’une sixième de collège ont poursuivi leur scolarité jusqu’à obtenir le baccalauréat.
La moyenne enregistrée dans l’Education nationale était de l’ordre
de 49%.
D’excellents résultats au baccalauréat
Le recensement des résultats sur quatre années dans quatre des écoles qui proposent des classes de collège et de lycée donne
le chiffre suivant : 85% de succès au baccalauréat pour les élèves présentés un an après qu’ils ont quitté la classe de Première des écoles Steiner-Waldorf. Ce chiffre passe à
91% si on y inclut les élèves ayant passé le bac deux ans après leur sortie de Première. Le chiffre enregistré par l’Education nationale pour la moyenne des quatre années considérées est
77%.
Une démarche vers la qualité
Répondre aux besoins de la jeunesse dans un monde en transformation
Depuis plusieurs dizaines d’années
les écoles Steiner-Waldorf en France inscrivent leur action dans une perspective pédagogique originale pour laquelle la qualité a toujours été centrale, par la richesse des enseignements prodigués et la relation humaine
respectueuse entre l’enfant et le professeur.
HATHA YOGA MAREZIA